jeudi 13 mars 2008

Quelles sont les conséquences de la mondialisation sur la Francophonie ?

On parle aujourd’hui beaucoup de la mondialisation, pour s’y soumettre ou la combattre. Si l’antimondialisation entraîne un repli sur soi, et donc sur le plan linguistique et culturel un campement sur ces positions, sur sa langue, la mondialisation est un défi qui nous oblige à imaginer des solutions nouvelles, à innover, à proposer, non pas d’un point de vue défensif mais d’un point de vue constructif.


La mondialisation s’est effectuée en deux grandes étapes :

L’internationalisation:

Les entreprises s’ouvrent sur l’extérieur en développant leurs exportations en particulier au niveau du secteur tertiaire vers les années 1980. Ce mouvement fût lancé par les Anglais au XIX grâce à l’adoption du libre échange et prit de l’ampleur au XX. L’espace commercial mondial a été multiplié par 3 depuis 1800.

La multinationalisation:

Elle correspond au développement des firmes à l’étranger par des investissements directs, par la fabrication de produits ou de services à l’étranger et par le rachat des entreprises à l’étranger. C’est ce que l’on appelle : délocalisation.

Les flux de la mondialisation :

On a d’abord des flux de biens et de services (les marchandises en particulier), les flux de capitaux (globalisation financière), les flux de personnes avec 4 grands pôles d’accueil (Amérique du Nord, Europe Occidentale, Moyen Orient riche, Asie Orientale et Industrielle) et enfin les flux d’informations qui correspondent à la mondialisation culturelle.

Les flux d’informations :
Ils véhiculent des codes, une manière de vivre, une religion, un art, une idée, une langue, …

On distingue 3 flux qui sont :

- les flux idéels, comme la religion
- les flux culturels, qui sont des pratiques de la vie courante (cuisine, vêtements, travail) et des créations artistiques (musique, littérature, cinéma).
- les flux médiatiques (télévision, radio, presse, Internet).

Grâce aux progrès de la technologie et de la communication, on a accès en quelques secondes à l’information.

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